Vivement un joli sourire :)

Eh bien ça y'est.

Je n'étais pas revenue sur ce blog, par manque de temps. Mais on y est ! Le premier mois est passé. Mieux encore, j'en suis désormais à un mois et demi. Ca avance, petit à petit, mais au moins le temps passe vite.

L'orthodontiste est content. Les progrès commencent à se faire ressentir, et l'allure lui convient. Pour ma part, j'aimerais que tout soit déjà terminé, mais il faut que je prenne mon mal en patience.

A 3 jours de Noël, j'ai mal aux dents. Rien d'étonnant à cela, le resserrage vient d'avoir lieu. Mais paradoxalement, je suis contente car cela veut dire que mes dents travaillent et qu'on les oblige à bouger ! Allez mes chères quenottes, laissez vous faire, c'est pour votre bien ! (et le mien surtout !)

J'espère que d'ici samedi les douleurs auront disparu... Pas question de m'empêcher de manger toutes les bonnes choses que les fêtes de Noël nous promettent chaque année... :-)

Alors, à tous, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année ! Et à l'année prochaine ;-)

Eh bien voilà, la première semaine est passée.

Les douleurs s'apaisent enfin et je peux recommencer à manger à peu près normalement. Drôle de semaine qui vient de s'écouler. Les douleurs aux dents (mais aussi aux joues à cause du frottement des bagues !) me rendaient à fleur de peau et ont pas mal agi sur mon moral.

Mais bon, c'est une semaine en moins dans le long parcours qu'il me reste encore à parcourir.

Mes camarades n'ont fait aucun commentaire concernant ce "nouveau venu" mais m'ont seulement interrogée concernant les raisons qui m'ont poussée à me lancer là-dedans.

Seul bémol de cette semaine, et quel bémol, mes élastiques ont jauni. Déjà. Erreur de débutante de ma part. Je suis allée au restaurant, ai commandé des tagliatelles au saumon et n'ai pas eu la présence d'esprit de demander au serveur les ingrédients exacts utilisés dans cette assiette. Résultat, des élastiques jaunes au réveil. Y'a mieux comme surprise... Du coup, cette mésaventure + les douleurs encore aiguës = grosse baisse de moral.

MAIS c'est du passé ! Maintenant je me tourne vers le futur, j'avance et j'ai déjà hâte du prochain rendez-vous. Même si je sais que je vais encore souffrir, c'est pour la bonne cause et tout ce que je veux, c'est que mes dents s'alignent pour être libérée de ma prison !

En photo : "Parce que croquer dans une pomme fait désormais partie des choses que je n'ai plus le droit de faire..."

La pose a donc eu lieu vendredi 04 Novembre 2011.

Après être restée trois bons quart d'heure à me faire triturer les dents, j'ai enfin pu voir le résultat. Aïe. Drôle de sensation que d'avoir cette chose dans la bouche. Je souris furtivement au miroir et referme aussitôt la bouche. Il faut aussi que je m'habitue à ce satané reflet dans le miroir.

Et pourtant, quand je rejoins ma mère dans la salle d'attente, elle semble presque soulagée en me disant que ça ne se voit pas tant que ça, et que, si on ne sait pas que je porte un appareil, il passe inaperçu. Je maugrée et nous quittons le cabinet avec en prime un petit "cadeau de bienvenue" : une trousse comprenant tout le matériel nécessaire à une vie sereine avec l'appareil : une brosse à dents, un dentifrice, un baume à lèvres, une brossette pour nettoyer entre les bagues et de la cire en cas de douleur à cause de frottements des bagues contre les lèvres ou les joues. Je repars également avec quelques conseils de base : adieu Carambar, Malabar et autres douceurs, adieu sandwich avec de la baguette, je ne dois plus croquer dans des fruits, ni me ronger les ongles (et ça, c'est pas plus mal !).

Le premier soir se passe relativement bien. Prévoyante, j'avais mangé avant d'aller chez l'orthodontiste. Je m'octroie donc une simple compote de pommes qui passe très bien et sans douleurs. Mais peu à peu je remarque que quelque chose me gêne : une douleur au fond de la joue gauche. En passant ma langue contre la bague du fond, je sens une sorte de petit "pic" qui me dérange. Mais comment savoir s'il s'agit d'une douleur normale ou non ?

La nuit se passe. Je me réveille au beau milieu de la nuit, en ayant complètement oublié ce que j'avais sur les dents. Au réveil, la douleur du fond de la joue est toujours là. Toujours gênante. Ma mère décide donc de me ramener chez l'orthodontiste. Entre deux rendez-vous, il s'attarde sur mes dents et remarque alors que le fil qui relie les bagues entre elles, est trop long et qu'il frotte donc sur ma joue. D'un coup de pince, il me libère. Soulagement.

Petit à petit, dans la journée, la douleur semble se réveiller et le moment du repas est un moment fatidique. M'armant de dolipranes, j'essaie malgré tout de manger un petit peu : quelques pommes de terres sautées, une tranche de pain de mie avec du fromage (adieu bonne baguette croustillante), et une banane écrasée.

Le repas du soir est un peu plus consistant : pâtes, tranche de pain de mie (qui, je crois, va devenir une amie fidèle) et même une poire petit morceau par petit morceau. Je mets un temps fou pour manger, et mâcher reste assez compliqué. La douleur est encore plus vive lorsque mes dents du bas rencontrent celles du haut. Pas agréable du tout !

Aujourd'hui, c'est le 2è jour et je sens une amélioration. Ce midi j'ai pu manger du gratin dauphinois et un steack hâché, toujours en prenant bien mon temps. Et ce soir c'était ratatouille et tranche de jambon.

La douleur diminue petit à petit. Je sens de moins en moins l'appareil et j'apprends petit à petit à vivre avec.

Prochain rendez-vous avec l'orthodontiste : le 03 Décembre. En attendant, je vais devoir affronter le regard des autres, en commençant demain en cours. Un peu stressée vis à vis de tout cela, mais après tout je sais pourquoi je le fais et je ne pense qu'à une chose : le résultat.

Alors voilà, une fois la décision prise, il ne me restait plus qu'à me rendre enfin chez l'orthodontiste.

Le premier rendez-vous a donc été celui de la prise d'empreintes... Vous savez, cette pâte rose et gluante que l'on vous colle sur les dents afin d'en prendre la marque. Jusque là, ça va même si ce n'est franchement pas agréable et que j'avais un peu la trouille d'avaler cette chose pâteuse.

Puis, quelques minutes après, il a bien fallu retirer la pâte. Et alors là ! J'ai cru que mes dents allaient partir avec, tellement l'orthodontiste tirait fort dessus. Finalement non, mes quenottes sont bien restées en place. Et il a fallu réitérer l'exercice pour les dents du bas...

J'ai ensuite revu l'orthodontiste quelques semaines plus tard. Ce jour-là, il n'a pas touché mes dents mais m'a juste expliqué les différents traitements et la manière dont tout allait se dérouler. Il m'a également montré les empreintes de mes dents terminées et j'ai pu observer à loisir combien mes dents avaient réellement besoin de ce traitement.

Le choix a donc été fait de me poser un appareil en céramique haut et bas. Il est donc sur la face externe des dents mais "blanc",ce qui le rend bien plus discret qu'un appareil classique métallique.

Je suis donc sortie de cette consultation avec les idées plus claires (également concernant le prix) et une date fixe concernant la pose de l'appareil...

Puisqu'il faut bien commencer quelque part, pourquoi ne pas commencer par une petite présentation ?

Je suis une jeune fille de 19 ans, presque 20, étudiant dans le Sud de la France et, à l'heure où la plupart des jeunes de mon âge ont déjà des dents bien alignées, je commence à peine un traitement orthodontique.

Pourquoi si tard ? Parce qu'à l'époque du collège, des appareils dentaires et des boutons d'acné, j'avais d'autres problèmes de santé qui m'accaparaient bien plus l'esprit. Et je ne voulais pas me rajouter, en plus de tout cela, un fichu appareil dentaire.

Oui mais voilà. J'ai grandi, j'ai laissé passer du temps et aujourd'hui, je me sens complexée par ce sourire imparfait. Une seule solution s'imposait donc : l'appareil. Dur dur de prendre cette décision, quand l'apparence compte tellement de nos jours. Après de multiples recherches sur internet, de lectures de forums en tous genres et d'avis divers de mes proches, j'ai finalement décidé de me lancer dans l'aventure.

Et si ça déplaît à quelqu'un, tant pis. Je le fais pour moi, pour mon bien-être et c'est le principal. :)